L’Université de la Polynésie française accueillera la première Biennale des Universités du Pacifique, du 17 au 19 novembre, à Tahiti. Le but de l’événement : « imaginer » avec les établissements de la région « de nouvelles formes de collaboration, plus inclusives, durables et enracinées dans les réalités insulaires », et répondre aux aspirations internationales des étudiants polynésiens.
« Ici comme ailleurs dans le Pacifique, les étudiants d’aujourd’hui aspirent à des expériences internationales porteuses de sens, ancrées dans les réalités du territoire et connectées aux enjeux globaux » constate l’Université de Polynésie française (UPF) qui « doit pouvoir répondre à ces défis en proposant des partenariats académiques solides, durables et ancrés dans les enjeux du Pacifique ».
« Depuis maintenant deux ans, l’UPF a ainsi transformé son offre de formation pour renforcer l’ancrage local et l’ouverture internationale » rappelle l’établissement. Ce rendez-vous s’appuie par ailleurs sur l’accord-cadre multilatéral signé entre les établissements fondateurs du projet Nārua, qui permet « une nouvelle dynamique d’ouverture et de coopération avec ses partenaires académiques et institutionnels dans le Pacifique (Australie, Nouvelle-Zélande, Hawaii) autour des enjeux communs des territoires insulaires ».
« Cette démarche a vocation à s’élargir à l’ensemble des partenaires et délégations présents, afin de construire une vision partagée et durable pour la communauté académique du Pacifique » précise l’UPF. La Biennale qui commence ce lundi réunira des délégations venant des principales universités partenaires de l’UPF en Australie, Nouvelle-Zélande et Hawaï ainsi que des États insulaires du Pacifique : représentants des universités de Samoa, du Vanuatu et de Fidji.
« Placée sous le signe de Matari‘i i ni‘a, temps de renouveau dans les cultures polynésiennes, cette Biennale se veut un moment fondateur de coopération académique, scientifique et culturelle dans la région » ajoute l’UPF. Il s'agira pour les universités de la région « de renforcer la coopération régionale autour de projets académiques structurants pour le Pacifique, encourager les mobilités étudiantes et scientifiques, et tracer collectivement une feuille de route commune pour l'avenir face aux grands défis régionaux ».























