Les autorités françaises et calédoniennes ont annoncé le lancement du volet « Projets de formation professionnelle » du programme France 2030 Nouvelle-Calédonie, un dispositif destiné à soutenir l’adaptation des compétences locales aux métiers d’avenir.
France 2030 Nouvelle-Calédonie résulte d’un partenariat entre le haut-commissariat de la République, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et la Caisse des Dépôts, dans le cadre du plan d’investissement national France 2030. Parmi les quatre axes du programme, ce nouveau volet vise à encourager le développement de formations innovantes et à renforcer l’adéquation entre l’offre de compétences et les besoins des filières économiques du territoire.
Le dispositif s’inscrit dans la continuité de la Stratégie Territoriale de l’Innovation de la Nouvelle-Calédonie (STINC) ainsi que des politiques publiques liées à la formation, à l’insertion et à l’orientation professionnelles. La Caisse des Dépôts assurera l’instruction, la gestion et le suivi des projets retenus pour le compte de l’État et de la Nouvelle-Calédonie.
Les objectifs annoncés portent notamment sur la création ou l’évolution de formations répondant aux besoins exprimés par les entreprises ; la co-construction de projets impliquant organismes de formation, entreprises et opérateurs de compétences ; le développement d’outils et méthodes pédagogiques innovants ; la sécurisation des parcours professionnels et la montée en compétences des actifs du territoire.
Les projets éligibles pourront concerner aussi bien l’ingénierie de formation, la création d’outils pédagogiques numériques ou immersifs, la formation de formateurs, que la mise en place de plateformes mutualisées ou d’actions d’accompagnement RH pour les petites entreprises. Chaque projet devra être porté par un consortium comprenant au minimum un organisme de formation et une ou plusieurs entreprises.
Un appel à projets est ouvert jusqu’au 31 décembre 2026, ou jusqu’à épuisement des fonds, via la plateforme Démarches simplifiées. Le budget total alloué s’élève à 45,6 millions de Francs CFP (382 357 euros), financés à parité par l’État et la Nouvelle-Calédonie. Les projets doivent en outre présenter une assiette de dépenses supérieure à 23,8 millions de francs pacifique (200 000 euros) pour être éligibles à un cofinancement public.























