Le Haut-commissaire de la République en Polynésie française, Éric Spitz, et la ministre de l’Emploi et du Travail, chargée de la Formation professionnelle, Vannina Crolas, ont co-présidé ce mardi le conseil de perfectionnement 2025 du régiment du Service militaire adapté de Polynésie (RSMA-Pf), en présence des principaux acteurs de la formation et de l’insertion professionnelle ainsi que des organisations patronales. L’occasion de faire le bilan des actions réalisées en faveur de la formation.

En 2024, le RSMA-Pf a accueilli et formé 610 Volontaires stagiaires (VS), âgés de 18 à 25 ans et originaires de l’ensemble des archipels de la Polynésie française, pour des périodes de formation allant de six à douze mois.

A ceux-ci s’ajoutent 192 Volontaires techniciens (VT), jeunes diplômés venus chercher une première expérience dans des fonctions de chef d’équipe ou de soutien, ainsi que 51 volontaires jeunes cadets, âgés de 16 à 18 ans, suivant au RSMA-Pf un programme dédié à la persévérance scolaire, en partenariat avec la Direction générale de l’éducation et des enseignements et le Vice-rectorat.

En 2024, le taux d’insertion professionnelle s’élève à 93% pour l’ensemble des VS et des VT, à l’issue de leur formation ou première expérience au RSMA-Pf. De plus, 58 % des volontaires stagiaires ont pu trouver un emploi durable (CDI ou CDD de 6 mois et plus).

Le Haut-Commissaire de la République en Polynésie française salue l’insertion remarquable des jeunes polynésiens parfois en situation de difficulté et éloignés du marché de l’emploi, permise grâce à la qualité de la trentaine de formations dispensées dans divers domaines professionnels correspondant à la réalité des besoins des acteurs socio-économiques du territoire.

Une offre de formation enrichie et adaptée aux spécificités du territoire polynésien

En 2024, il avait été décidé notamment de l’allongement de la durée des filières « matelot », « métiers de l’accueil et du tourisme » et « monteur dépanneur en froid et climatisation ». Une nouvelle filière « préparation à l’alternance et l’apprentissage » avait été créée, ainsi qu’une filière de « transport sanitaire » en partenariat avec le Centre hospitalier de Polynésie française et le Centre d’enseignement aux soins d’urgence (CESU). Ces nouvelles formations ont permis de répondre à des besoins ponctuels et d’appuyer la mise en œuvre de l’apprentissage en Polynésie.