La Réunion : Samuel Chan-NG-Yok, étudiant réunionnais admis à la prestigieuse École Polytechnique, une première pour la classe préparatoire du Lycée Leconte de Lisle

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La Réunion : Samuel Chan-NG-Yok, étudiant réunionnais admis à la prestigieuse École Polytechnique, une première pour la classe préparatoire du Lycée Leconte de Lisle

Objectif atteint pour Samuel Chan-Ng-Yok. Après deux années de classe préparatoire scientifique au lycée Leconte de Lisle, à Saint-Denis, le jeune homme de 20 ans s’apprête à rejoindre l’une des écoles d’ingénieurs les plus prestigieuses de France : l’École polytechnique. Il fera sa rentrée dès ce vendredi à Massy-Palaiseau, en région parisienne. Une réussite qui suscite la fierté de ses parents et de ses professeurs. Précisions avec notre partenaire Linfo.re 

À seulement 20 ans, Samuel Chan-Ng-Yok s’apprête à intégrer les bancs de la très sélective École polytechnique, véritable institution dans le paysage des grandes écoles d’ingénieurs françaises. Un parcours qui débute au lycée Leconte de Lisle, à Saint-Denis, où il a suivi pendant deux ans une classe préparatoire scientifique. 

Bachelier avec mention très bien, Samuel visait dès le départ une école d’ingénieurs de haut niveau. Pari réussi : il a brillamment décroché son admission à Polytechnique lors du dernier concours d’entrée. « C’est une grande joie et une grande fierté de partager avec mes parents, ma famille et mes professeurs, mon admission dans la plus grande et la plus prestigieuse école d’ingénieur de France. », témoigne-t-il.

Depuis l’ouverture de la filière scientifique il y a trois ans, aucun élève n’avait encore décroché une place à Polytechnique. Samuel Chan-Ng-Yok devient ainsi le tout premier à franchir ce cap. « C’est notre deuxième promotion, et c’est déjà notre premier admis à Polytechnique. Une belle promesse pour l’avenir. Nous espérons que d’autres suivront ses pas », se réjouit un professeur de Samuel.

Une organisation familiale millimétrée 

Lorsqu’il apprend qu’il est admissible au concours, la famille doit rapidement s’organiser pour un départ en métropole. Une logistique complexe, menée tambour battant, avant même de connaître les résultats définitifs. « Il a fallu réserver plusieurs hôtels en parallèle, avec des annulations possibles. Le but était qu’il puisse se concentrer uniquement sur ses études. Je m’occupais de tout : manger, dormir, même s’habiller. Il ne devait penser qu’à réussir », raconte son père. « Je suis très heureuse pour lui. Il mérite cette réussite, il a travaillé dur et il en a les capacités. Aujourd’hui, il prend conscience de ce dont il est capable », confie sa mère.

Par Linfo.re