Le tournage de la « Série Meurtres à Marie-Galante » qui sera diffusée sur France 3, a commencé depuis une semaine sur l’île. Des acteurs tels que Pascal Légitimus ou Firmine Richard prennent part à cette production. Sur 2 millions d'euros, la production avance que 700 000 euros seront injectés dans l'économie de l'archipel. Un article de notre partenaire RCI Guadeloupe.
Le tournage de la « Série Meurtres à Marie-Galante » qui sera diffusée sur France 3, a commencé depuis une semaine sur l’île. A l’origine de cette idée de tournage sur la grande dépendance, il y a notamment Pascal Légitimus, pour qui Marie-Galante n’est pas « une Inconnue » puisqu’il a des liens très forts avec l’île et il y vient très régulièrement. « Je connais Marie-Galante depuis 76 car mon grand-père m'y a fait mangé ma première mangue sur la plage de Capesterre. J'ai également appris que le premier esclave libéré Légitimus est venu à Marie-Galante».
Dans le panel d’acteurs connus du grand public, hormis Pascal Légitimus, on retrouve, France Zobda ou encore Firmine Richard. Cette dernière vivait ce mardi son dernier jour de tournage. Elle gardera de son séjour un nouveau regard sur la destination. « De très beaux décors ont été choisis. On parle autrement Marie-Galante que ce qu'on a déjà entendu auparavant».
Près d’une centaine de figurants sont mobilisés sur cette série pour les 20 jours de tournage. Plus d’une soixantaine de prestataires locaux sont mis à contribution et plusieurs centaines de milliers d'euros seront injectés dans l’économie de l’île selon France Zobda, productrice chez Eloa Prod, qui pilote ce projet. La productrice parle de 400 000 euros pour Marie-Galante et de 700 000 euros au total pour l'archipel. « Tout ce que l'on fait ici : faire travailler les Marie-Galantais, faire travailler l'artisanat, faire travailler les figurants, cela permet de faire vivre Marie-Galante, surtout dans ce contexte d'arrivée d'algues sargasses».
Les retombées sont déjà visibles pour certains. Alors que les autres restaurants sont fermés, les équipes de Franck Perez alias « GINO », patron d’une enseigne de restauration bien connue à Grand-Bourg, sont au travail. Une exception accordée dans le cadre du tournage. « Cela représente carrément la moitié du chiffre d'affaires. Nous avons également la la chance de faire la restauration durant toute la durée du tournage, du 5 à 28 mai, cela n'est pas négligeable».
Pour les figurants, participer au tournage revêt un aspect particulier. Pour certains, il s’agit d’une première expérience un peu folklorique et amusante quand pour d’autres, c’est un rêve qui se réalise. Les figurants sont bien évidemment rémunérés pour chaque journée de travail à hauteur de 80 euros bruts. Le tournage se poursuit jusqu’à la fin du mois. Pour découvrir le fruit du travail de l’équipe il faudra attendre la diffusion dans quelques mois.