Théâtres d’Outre-mer en Avignon : Olivier Jacob, DGOM en visite sur le site de la future Maison des Archipels

Olivier Jacob, Marie-Pierre Bousquet, Julie Carton et Greg Germain ©Cédric Chaory

Théâtres d’Outre-mer en Avignon : Olivier Jacob, DGOM en visite sur le site de la future Maison des Archipels

D’ici deux ans, la Chapelle du Verbe Incarné, haut lieu du festival d’Avignon dédié depuis 1998 aux voix ultramarines, cédera la place à la Maison des Archipels. Le 17 juillet, une visite officielle a été organisée en présence du Préfet Olivier Jacob, directeur général des outre-mer, venu découvrir le lieu et échanger avec les équipes artistiques. Cette rencontre a permis de présenter le futur projet de la Maison des Archipels, qui verra le jour à l’horizon 2027, au terme de deux années de travaux.

 

Imaginée et portée par Marie-Pierre Bousquet, directrice du TOMA (Théâtres d’Outre-Mer en Avignon), et Greg Germain, acteur, réalisateur et directeur du TOMA, la Maison des Archipels s’inscrit dans la continuité d’un engagement de près de trois décennies pour la création ultramarine. Après 28 ans d’accueil de compagnies venues de tous les territoires d’outre-mer, Marie-Pierre Bousquet souligne qu’il était devenu nécessaire de créer un espace pérenne dédié à la diffusion, à la formation, à la création et à la mémoire du spectacle vivant ultramarin.

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Pensée comme un espace ouvert à l’année, la Maison des Archipels ambitionne de prolonger, au-delà du temps festivalier, les échanges entre territoires ultramarins et scènes hexagonales. Pour Greg Germain, ce lieu incarne un enjeu politique et poétique fort : faire reconnaître, au sein de la société française, la richesse culturelle des outre-mer, porteuse d’imaginaires puissants.

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À travers cette transformation, la Maison des Archipels se veut un carrefour de cultures, un lieu de transmission, de réflexion et de rayonnement, fidèle à la vision d’une France archipélique qui irradie le monde, chère à Édouard Glissant.

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Marie-Pierre Bousquet et Greg Germain ©Cédric Chaory

Cette année, pour la première fois, le TOMA accueille une troupe venue de Saint-Pierre-et-Miquelon, élargissant encore un peu plus la cartographie poétique et théâtrale des outre-mer. Fidèle à sa mission de révéler la diversité des imaginaires insulaires, la Chapelle du Verbe Incarné propose, jusqu’au 24 juillet, une programmation riche portée par des compagnies venues de La Réunion, de Guadeloupe, de  Guyane, de Nouvelle-Calédonie et donc, désormais, du grand Nord atlantique.

EG