Ifremer et Kinéis lancent un second appel à manifestation d'intérêt pour le développement des services marins et maritimes

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Ifremer et Kinéis lancent un second appel à manifestation d'intérêt pour le développement des services marins et maritimes

La technologie de l'Internet des objets (IoT), développée par Kinéis, dont l'Ifremer est actionnaire depuis un an et demi, permet d'envisager une révolution dans le domaine de l'observation, la surveillance et les services marins et maritimes sur le globe. L'ifremer souhaite poursuivre et accélérer cette marche en avant et lance un nouvel appel à manifestation d'intérêt pour contribuer au développement de ces nouveaux services.



En tant qu'opérateur de la connectivité à l'échelle du globe de cette nouvelle technologie de l'IoT, Kinéis compte déployer à l'horizon 2023, 25 nano-satellites dédiés. L'Internet des objets permet de connecter des appareils entre eux, leur permettant alors de communiquer et de réagir les uns par rapport aux autres et être suivis ou pilotés à distance depuis un ordinateur ou un smartphone. Les applications potentielles sont particulièrement larges et adaptées à tous les domaines d’observation, de surveillance et d’usage durable des océans : suivi de la biodiversité, des ressources halieutiques ou des engins de pêche, connectivité des infrastructures et des équipements en mer, sécurité des installations et des personnes, le tout en assurant la maintenance et la supervision depuis la terre ferme.

Souhaitant développer cet internet des objets marins, l'Ifremer lance donc un nouvel appel à manifestation d'intérêt, en concertation avec les Pôles Mer Méditerranée et Bretagne-Atlantique, afin d'initier une dynamique de création de nouveaux produits utilisant la technologie IoT dans le cadre de l'économie bleue et de l'usage, la connaissance et la protection des océans.

À la clé de cet appel à manifestation d'intérêt, les projets sélectionnés pourront bénéficier d'un contrat de partenariat avec un soutien financier de 100.000 € par acteur individuel, et de 150.000 € par consortium, complétés ensuite par les contributions des équipes de l'Ifremer qui seraient impliquées dans les projets, notamment grâce à la mise à disposition de kits de développement et un support technique assuré par Kinéis.


 

Damien CHAILLOT