Journées économiques de l’Outre-mer : « Nous voulons bâtir et faire reconnaître les richesses et atouts des Outre-mer », assure Patrick Lebreton

Présent ce mardi au CESE pour le lancement des premières Journées économiques de l’Outre-mer, le vice-président de la Région Patrick Lebreton, en charge de l’économie, a répondu à quelques questions de la rédaction d’Outremers360. Il évoque notamment l’importance de faire converger les Outre-mer, et souligne les « grands défis » qui s’imposent aux territoires.

Pour Patrick Lebreton, représentant la Région Réunion, partenaire de l’événément, les Journées économiques de l’Outre-mer sont un « moyen de voir si on oserait, si on voudrait bien comparer les outre-mer entre eux, sur l’évolution des modèles économiques ». « Ça nous permet de converger » à Paris, poursuit-il, pour « que demain on puisse se retrouver sur nos terres pour toucher la réalité des terrains et confronter nos différents systèmes économiques différents ».

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« L’Outre-mer a connu depuis plus d’une décennie de nombreuses crises » a-t-il également rappelé. Crise sanitaire, mais aussi « problèmes de vie chère venue soulignés des inégalités sociales, entre l’Hexagone et les Outre-mer », il rappelle que La Réunion est « à une époque charnière » avec la révision des différents schémas de développement économique, de régionalisation, d’internationalisation, d’aménagement régional et relance des politiques d’aides européennes.

Évoquant l’appel de Fort-de-France et les « grands défis » qui s’imposent aux Outre-mer, il s’attarde plus particulièrement sur le défi démographique qui ne revêt pas le même aspect selon les territoires, entre la Guadeloupe et la Martinique, bientôt en situation de déficit migratoire, La Réunion où la population vieillit et la Guyane et Mayotte, où au contraire, elle augmente considérablement.

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« Nous ne voulons pas subir l’avenir, nous voulons bâtir et faire reconnaître les richesses et atouts des Outre-mer » a poursuivi le vice-président de la Région Réunion. Il cite notamment économie bleue, agroalimentaire et l’énergie comme « ressources qui nous permettraient de réduire ces écarts trop importants entre le sol national et le nôtre ». Il met aussi en garde contre une éventuelle réforme, voire disparition, de l’octroi de mer, qui permet de financer les collectivités locales.