Après sept mois d’absence pour cause de maladie, le président de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), Gabriel Serville, a fait son grand retour au pays ce dimanche 15 juin. Notre partenaire Radio Péyi raconte son retour à l’aéroport Félix Éboué ce dimanche.
Dans un message publié sur ses réseaux sociaux avant son départ, il exprimait son impatience : « Heureux de rentrer chez moi pour quelques jours. L’odeur de la terre mouillée me manque ! ».
À son arrivée à l’aéroport Félix-Éboué, dans une vidéo qui circule sur les réseaux sociaux, on voit Gabriel Serville affaibli, amaigri mais souriant. Il a partagé son émotion en répondant aux confrères de Guyane la 1ere : « Je suis très heureux de revenir chez moi en Guyane. C’est la première fois depuis que j’étais jeune étudiant que je suis resté aussi longtemps loin de mes terres. »
Il a tenu à remercier chaleureusement le personnel médical, sa famille, ses amis et les élus qui l’ont soutenu tout au long de cette période difficile : « Ce sont tous ces messages de soutien qui m’ont permis de tenir, mentalement et moralement. »
Le président de la CTG a confirmé que son cancer est en rémission, mais qu’il poursuit toujours son traitement : « Je continue de me soigner, parce que mon projet, c’est toujours la Guyane. Ma détermination est intacte pour continuer à servir ce territoire. »
Son retour intervient alors qu’un congrès des élus se tient en Guyane en présence du ministre des Outre-mer, Manuel Valls, sur la question de l’évolution statutaire du territoire. Gabriel Serville précise toutefois qu’il s’agit d’une coïncidence : « Mon retour était prévu en mai, mais les recommandations médicales ne le permettaient pas à ce moment-là. »
Concernant sa participation au congrès, le président reste prudent : « Tout dépendra de ma forme demain matin et demain après-midi. » Il prévoit de rester en Guyane pour environ deux semaines, tout en réaffirmant sa confiance envers son équipe : « Je sais que j’ai des collaborateurs qui font le travail, des élus avec des délégations claires. Je ne les oublie pas. »
Radio Péyi