Lundi, la Polynésie française et Wallis et Futuna « ont formalisé un pas supplémentaire dans leur coopération en procédant à la signature conjointe de trois instruments » : un avenant à leur convention cadre de partenariat, ainsi que deux conventions d’application sectorielles. « Ces signatures traduisent une volonté partagée de structurer durablement leur collaboration dans des domaines essentiels tels que la lutte contre la vie chère et le développement d’un tourisme durable » souligne le gouvernement polynésien.
Cette séquence institutionnelle s’est déroulée en présence de Moetai Brotherson, président de la Polynésie et de Munipoese Muliakaaka, président de l’Assemblée territoriale de Wallis et Futuna, présent en Polynésie française dans le cadre du Comité directeur du Fonds Pacifique. Jean-Marc Mocellin, Directeur Général du GIE Tahiti Tourisme, a également signé la convention sectorielle dédiée au développement touristique, précise l’exécutif polynésien.
Les trois documents signés sont les suivants :
· L’avenant n°2 à la convention cadre, qui adapte les modalités de coopération dans deux secteurs clés : l’économie durable et l’enseignement supérieur, avec une orientation renforcée vers la formation, le partage de compétences et la lutte contre la vie chère ;
· La convention d’application sectorielle relative à la lutte contre la vie chère, permettant une collaboration technique étroite entre la Direction Générale des Affaires Économiques de Polynésie française (DGAE) et le Service des Affaires Économiques, du Développement et du Tourisme (SAEDT) de Wallis et Futuna, en vue de la mise en place d’un dispositif local de régulation des prix ;
· La convention d’application sectorielle relative au développement du tourisme à Wallis et Futuna, concrétisant un partenariat opérationnel entre le Service du Tourisme, le GIE Tahiti Tourisme et le SAEDT de Wallis et Futuna.
Cette démarche illustre une volonté partagée de valoriser les expertises locales au service du développement régional, et de construire ensemble des politiques publiques adaptées à nos réalités insulaires.