Les autorités de plusieurs pays émetteurs de voyageurs vers la Nouvelle-Calédonie ont révisé leurs conseils officiels, replaçant l’archipel à des niveaux de vigilance comparables à ceux de nombreuses grandes destinations internationales, selon un communiqué publié par Nouvelle-Calédonie Tourisme (NCT) jeudi.
Après le Japon, qui a abaissé le 18 novembre son niveau d’alerte de 2 à 1 pour l’ensemble du territoire, la Nouvelle-Zélande a à son tour reclassé la destination au niveau 2 sur une échelle de 4. L’Australie applique également un niveau 2. Ces positionnements alignent désormais la Nouvelle-Calédonie sur des destinations telles que la France, les États-Unis ou Bali pour ces marchés émetteurs.
Selon NCT, ces décisions interviennent dans un contexte de « travail de rassurance et d’attractivité » engagé depuis la crise de mai 2024 auprès des touristes, de l’industrie et des autorités internationales. L’organisation estime que ce retour de confiance constitue une étape importante dans la reconstruction de l’image de la destination.
Entre janvier et septembre 2025, la Nouvelle-Calédonie a enregistré une baisse de 56% des arrivées de touristes internationaux par avion par rapport à 2023. NCT souligne néanmoins plusieurs signaux encourageants : le retour d’Air New Zealand en novembre, l’ajout d’une troisième rotation Paris–Nouméa via Bangkok par Aircalin à partir du 24 novembre, ainsi que l’annonce de l’ouverture du site touristique Wadra Bay.
En parallèle, diverses opérations de promotion se poursuivent sur plusieurs marchés. En France hexagonale, des campagnes sont menées avec le groupe M6, l’influenceur Bruno Maltor, Aircalin et Odigéo. En Australie et en Nouvelle-Zélande, des actions sont également en cours, notamment l’accueil du chef australien Warren Mendes, un éductour pour des agents de voyage néozélandais et une campagne menée avec Ignite Travel.























