Pendant deux jours, lundi 26 et mardi 27 mai,la commune de Saint-Pierre en Martinique est le centre d’un exercice de sécurité civile grandeur nature. Baptisé « Opération Pélican », cet entraînement vise à simuler un crash aérien en mer, afin d’évaluer la capacité de réaction des services de secours en cas de catastrophe majeure.
Organisé par la préfecture de Martinique, cet exercice s’inscrit dans une série de simulations annuelles à grande échelle destinées à tester et améliorer les dispositifs de gestion de crise. Après un scénario d’incendie à la SARA en 2024 et un séisme en 2023, le choix d’un crash aérien pour 2025 permet d’aborder une large gamme d’interventions : opérations de recherche aérienne et maritime, sauvetage en mer, prise en charge des victimes à terre, coordination logistique, et communication entre services.
Au total, plus de 400 personnes sont mobilisées pour cette simulation. Parmi elles, environ 300 personnels opérationnels — pompiers, marins, gendarmes, militaires, sauveteurs, agents de santé — et une centaine d’acteurs jouant le rôle de victimes, afin de rendre l’exercice plus réaliste.
L’Opération Pélican réunit près de 15 structures différentes, incluant les forces de sécurité, les collectivités territoriales, les établissements de santé, les services de secours, les opérateurs portuaires et les services de l’État.
L’exercice, minutieusement observé et évalué, donnera lieu à un retour d’expérience. L’objectif est d’identifier les points forts, de repérer les zones de saturation et les axes d’amélioration, dans une logique de préparation constante à toute éventualité.
Cette opération s’inscrit dans une démarche préventive visant à garantir une réponse rapide, coordonnée et efficace en cas d’événement réel.
Damien CHAILLOT