Première entreprise française de transport maritime en conteneurs et troisième à l’échelle mondiale, la CMA CGM a annoncé un partenariat avec la troisième Conférence des Nations unies sur l’Océan, UNOC-3, qui aura lieu à Nice du 9 au 13 juin prochain. L’occasion pour l’armateur français de détailler ses « actions concrètes en faveur de la biodiversité et du climat » et particulièrement de la préservation des océans.
En matière de préservation de l’environnement, le groupe CMA CGM se veut être une « référence dans l’industrie maritime » et rappelle d’ailleurs, depuis 2017, avoir « massivement investi dans une flotte propulsée au GNL, compatible avec l’utilisation de carburants bas carbone ».
« Nous opérons déjà 78 nouveaux navires dual fuel, capables de fonctionner aux carburants « bas carbone » comme le biogaz, le bio-méthanol ou les e-fuels, et notre flotte en comptera 153 d’ici 2029. Cela représente un investissement de 20 milliards de dollars pour le Groupe » détaille CMA CGM, dans un communiqué dans lequel il rappelle soutenir 45 projets en faveur de la biodiversité depuis 2021 dans plus de 40 pays et territoires.
« Pour atteindre l’objectif Net Zéro Carbone d’ici 2050, le Groupe investit dans l’optimisation de ses navires et de ses opérations, notamment grâce à l’intelligence artificielle, ainsi que dans le développement d’une filière durable de carburants maritimes bas carbone », ajoute le groupe qui assure mettre son expertise « au service de la protection de la vie marine et des écosystèmes menacés » : « optimisation de nos actifs industriels, amélioration de notre performance énergétique et diversification de notre mix, investissement dans des technologies à faible émission de carbone... ».
Parmi ses autres actions « pour la préservation des écosystèmes marins », le groupe a doté sa flotte « de systèmes de traitement des eaux de ballast par UV, sans recours aux produits chimiques », et assure réduire la vitesse de ses navires « pour protéger les cétacés dans les zones sensibles de reproduction » et ainsi éviter les collisions. En 2019, le groupe a également été « le premier à refuser d’emprunter la Route du Nord, malgré son gain en distance, pour protéger les écosystèmes arctiques ».
Autre exemple dans sa stratégie de décarbonation : le recyclage des conteneurs « en transformant des unités maritimes en infrastructures humanitaires durables ». « Imaginé par la Fondation CMA CGM, l'exemple emblématique est la PharmaBox, un conteneur de 40 pieds reconverti en pharmacie mobile autonome, conçu pour stocker des médicaments dans des zones de crise, avec un système de régulation thermique alimenté par énergie solaire ». Fondation qui participe également à des projets de reforestation et de protection des tortues en Outre-mer.
Le groupe assure que « transporter un conteneur en mer en 2024 » avec la CMA CGM « émet 57 % de CO2 en moins qu’en 2008, pour la même distance parcourue ». Pour l’UNOC-3, « le Groupe CMA CGM mobilisera ses expertises logistiques, environnementales et maritimes à travers plusieurs prises de parole majeures et initiatives concrètes lors du Sommet et des évènements parallèles à l’événement, aussi bien autour des enjeux de connaissance scientifique ou d’économie bleue ».
Après New York en 2017 et Lisbonne en 2022, l’édition 2025 de l’UNOC marquera une étape stratégique pour accélérer la protection de l’Océan, avec parmi les priorités, la ratification du traité BBNJ sur la haute mer, la lutte contre la surpêche, la protection de 30 % des océans d’ici 2030, et la décarbonation du transport maritime, « un objectif au cœur des engagements du Groupe CMA CGM, qui vise l’objectif Net zéro carbone d’ici 2050 et agit résolument pour la protection des milieux marins ».
