Nouvelle-Calédonie : Koniambo Nickel optimiste annonce des perspectives de production forte pour 2023

©Facebook / Koniambo Nickel

Nouvelle-Calédonie : Koniambo Nickel optimiste annonce des perspectives de production forte pour 2023

Koniambo Nickel SAS (KNS) a organisé une conférence de presse à Nouméa ce mercredi, afin de réaliser un bilan sur sa production en 2022 et ses objectifs pour 2023. Le groupe minier implanté dans le Nord du territoire se montre confiant, et envisage une production de 36 000 tonnes de minerai.

De très bons résultats en fin d’année 2022, qui a permis d’envisager une année 2023, selon les représentants et la direction du groupe Koniambo Nickel lors de leur conférence de presse donné dans un hôtel de Nouméa ce mercredi 15 février. A notamment été évoqué le mois de novembre 2022, mois qui marque un record de production avec 3 300 tonnes de nickel, ou encore la période novembre-décembre 2022, record de production suer 2 mois, avec presque 6 000 tonnes de nickel produit.

Un signe que la production est en marche et que l'outil de production tourne bien, ce qui permet d’envisager une belle année 2023 selon Neil Meadows, directeur du Koniambo Nickel : « Les problèmes liés à la production devraient maintenant être derrière nous, nous sommes assez confiants sur notre capacité de produire 36.000 tonnes de nickel par an (…) nous n’avons eu aucune fuite de scorie ni de métal ces derniers temps, et cela, grâce à de nouvelles procédures que l’on applique à la lettre ».

Autre point d’importance soulevé lors de cette conférence de presse, l’importance de l’énergie, nécessaire au fonctionnement des fours particulièrement gourmand en électricité, mais aussi et surtout sa vision en termes de transition énergétique. Marie-Caroline Lacroix, cheffe de mission transition énergétique à KNS : « Intégrer de l’énergie du territoire, c’est un vrai enjeu technique. À la fois, il faut pouvoir intégrer des énergies renouvelables qui fonctionnent par intermittence, donc c’est de voir comment cela peut s’inscrire dans l’ensemble du système électrique de la Nouvelle-Calédonie, et de structurer comme il faut tout le volet stockage de manière à pouvoir avoir de l’énergie lissée dans le temps le plus longtemps possible ».

Dépendant du fioul et du charbon, le sujet de la transition énergétique relève un enjeu technique et une importance majeure pour le groupe minier pour les années à venir.

Damien Chaillot