« Il n’est pas trop tard pour naître » : Quand le journaliste Harry Roselmack adresse au monde une ode à l’espoir, à l’humanité et à la vie

« Il n’est pas trop tard pour naître » : Quand le journaliste Harry Roselmack adresse au monde une ode à l’espoir, à l’humanité et à la vie

A partir de questionnements existentiels et métaphysiques ainsi que de connaissances théoriques riches, le journaliste martiniquais Harry Roselmack s’est lancé dans une enquête sur l’univers et le sens de la vie et nous propose un essai intitulé « Il n’est pas trop tard pour naître » publié aux éditions Jouvence. Une réflexion sur l’avenir de l’humanité et son rôle à jouer au sein de l’univers. En ces temps troublés où de nombreux fléaux menacent les fondements de nos sociétés et du vivre-ensemble, cet essai s’apparente à une vraie cure de jouvence.

Depuis toujours Harry Roselmack se passionne pour le monde. Sa quête insatiable de réponses sur l’être et ses façons d’être l’a mené au journalisme et depuis quelque temps à la littérature. Car l’écriture est un moyen de se distancier des évènements.

A 50 ans, cet âge de l’entre-deux où l’on peut renaître avant qu’il ne soit trop tard, alors que d’autres sont tentés par le « démon de midi », ou à la recherche d’une « quête de jouvence » et une urgence à se sentir « vivant », Harry Roselmack, lui, passe par l’éditeur Jouvence – ça ne s’invente pas –  pour « naître » en se faisant messager après s’être lancé dans une enquête sur l’univers et le sens de la vie.

Une réflexion sur l’avenir de l’humanité et son rôle à jouer au sein de l’univers 

« Pourrons-nous vraiment cesser de vouloir remonter à l’origine du processus dont nous sommes le résultat ? Pourrons- nous renoncer à savoir si nos vies particulières, et par extension la vie en général, ont une signification, si elles doivent suivre une direction ? » Telles sont les questions que se pose, que pose le présentateur du magazine « Sept à Huit » sur TF1 pour mieux y répondre en développant une réflexion sur l’avenir de l’humanité et son rôle à jouer au sein de l’univers en ces temps troublés où des fléaux en tous genres (racisme, nationalisme, individualisme, dérèglement climatique, violence…) menacent les fondements de nos sociétés et le vivre-ensemble.

A partir de connaissances théoriques riches qu’il a vulgarisées, l’ex-présentateur du Journal de 20h de TF1 a bâti un raisonnement métaphysique pour découvrir si l’univers est une création porteuse d’une raison d’être et d’une finalité. Pour le journaliste martiniquais « une prise de conscience globale, un changement radical de notre façon d’être sont nécessaires à l’établissement d’avenir plus radieux ». 

Une cure de jouvence

Car Harry Roselmack, contrairement aux Cassandres de tous poils qui annoncent régulièrement l’extinction de notre monde et l’apocalypse, se veut optimiste, en délivrant un message positif pour nous permettre d’aller vers plus d’harmonie. « Nos vies sont importantes et il est souhaitable que nous prenions conscience en nous interrogeant sur le monde sur l’être où les raisons d’être », plaide-t-il en invitant les gens à regarder les choses avec distance et de considérer le monde dans l’univers. « Cela nous permet de nous rendre de la futilité de certaines postures », croit-il.  

Ce n’est pas seulement à un changement de mentalités auquel nous invite Harry Roselmack, mais tout bonnement à une révolution copernicienne, dans le sens d’un renversement de tendance dans notre représentation du monde et de l’univers qu’il nous engage à faire. Naître avec une vision nouvelle du monde, une approche nouvelle de l’humanité et de la société dans son ensemble. C’est à cette condition que la victoire de l’esprit sur la matière peut être envisagée. C’est à cette condition que nous pouvons espérer devenir des hommes « d’ensemencement », dont parlait Césaire.

« Il n’est pas trop tard pour naître » est une ode à l’espoir, à l’humanité et à la vie. Une véritable cure de jouvence. Harry Roselmack se fait passeur de mots, certes pour évoquer les maux qui rongent notre monde, mais aussi et surtout pour proposer des remèdes car il n’est pas trop tard. L’humanité n’est pas encore parvenue au stade ultime de son évolution. Un essai qui devrait faire du bruit dans le landernau.

E.B.

« Il n’est pas trop tard pour naître »

D’Harry Roselmack

Edition : Jouvence

208 pages

Sortie le 26 septembre 2023