Guyane : Une Sous-préfecture à Saint-Georges de l’Oyapock pour « l’efficacité et la proximité » selon Emmanuel Macron

Guyane : Une Sous-préfecture à Saint-Georges de l’Oyapock pour « l’efficacité et la proximité » selon Emmanuel Macron

En déplacement ce lundi dans la Mayenne sur le thème du « renforcement de l’État » et du « retour des services publics dans les territoires ruraux », Emmanuel Macron a évoqué la future sous-préfecture de Saint-Georges de l’Oyapock en Guyane, « un territoire ultramarin qui en a ô combien besoin ». Cette Sous-préfecture avait déjà été annoncée en janvier dernier.

Six sous-préfectures : cinq dans l’Hexagone et une en Guyane. C’est l’annonce du chef de l’État pour illustrer le « retour des services publics dans les territoires ruraux » et le « renforcement de l’État », alors qu’il était en visite cet après-midi dans le département de la Mayenne. Selon Emmanuel Macron, ces nouvelles Sous-préfectures doivent renforcer la présence de l’État « au plus près du terrain », « dans un souci d’efficacité et de proximité », et pour « accompagner nos collectivités pour bâtir des projets ».

« Il faut une action locale de l’État plus forte et il faut aussi, partout où c’est raisonnable, confier les fonctions aux collectivités territoriales dans un partenariat pragmatique », a-t-il ajouté. Outre la Sous-préfecture de Saint-Georges de l’Oyapock en Guyane, « un territoire ultramarin qui en a ô combien besoin », Emmanuel Macron a aussi évoqué cinq autres Sous-préfectures dans l’Hexagone : Clamecy, Montdidier, Nantua, Rochechouart et Château-Gontier. Cette dernière, située en Mayenne, a été inaugurée à l’occasion de la visite du président de la République. 

« Le Président de la République s’est engagé dès 2017 à remettre des services publics dans les territoires » a rappelé l’Élysée. « Cela s’est traduit concrètement par la mise en place de 2400 maisons France services et leurs 4 000 conseillers numériques, la création des 200 brigades de gendarmerie, les programmes « Action cœur de ville » et « Petites villes de demain » ainsi que la mise en place de l’agenda rural, selon la méthode « d’aller vers » nos concitoyens, au plus près des préoccupations de leur quotidien ». 

La sous-préfecture de Saint-Georges de l’Oyapock avait déjà été annoncée et actée en janvier dernier, lors d’un déplacement de l’ancien locataire de la rue Oudinot, Sébastien Lecornu. « Située au cœur de la communauté de commune de l'Est guyanais, placée à un carrefour stratégique à la frontière avec le Brésil, cette nouvelle sous-préfecture permettra de coordonner l'action de l'État dans l'arrondissement de Saint-Georges de l'Oyapock et de renforcer les services s'agissant notamment de la lutte contre l'immigration illégale, de la sécurité des personnes et des biens, de l'accompagnement des collectivités, de la coordination de l'action économique et sociale et de l'administration du territoire », indiquait alors un communiqué de presse.

« Avec la sous-préfecture de Saint-Laurent du Maroni, l'ouverture d'une seconde sous-préfecture en Guyane vient compléter le maillage territorial actuel et traduit l'engagement de l'État en faveur de l'ensemble du territoire, pour sa modernisation et son développement » poursuivait-on. Vendredi, le Préfet a lancé un marché à procédure adaptée afin de désigner une maîtrise d’œuvre (MOE et OPC) pour la réalisation d’une résidence au profit du Sous-préfet de l’arrondissement, à Saint-Georges de l’Oyapock.

Lors de ce déplacement en Mayenne, le chef de l’État a aussi évoqué la prochaine révision constitutionnelle qui devrait permettre « un nouveau chapitre de la vraie décentralisation », qui n’est pas selon lui, « donner une compétence sans transférer la dynamique de financement qui va avec et les responsabilités qui vont avec ». Emmanuel Macron souhaite que « la responsabilité accompagne, le pouvoir normatif accompagne, et que les financements accompagnent » la décentralisation. « La compétence va avec la responsabilité, avec la capacité à financer, avec la capacité à prendre les décisions normatives, et donc accepter qu’il y ait une vraie différenciation entre les territoires ».