Septième ouvrage de Viktor Lazlo « Mon cœur bruyant » publié chez Grasset est un livre confession dans lequel la Septième chanteuse et romancière d’origine martiniquaise explore sans fard sa vie sentimentale. Des confessions intimes où elle évoque avec sincérité ses relations marquantes, ses passions comme ses déchirures et ses désillusions avec l’amour toujours en fil conducteur et érigé en totem.
« Ecrire, c’est souvent libérer ces fantômes internes que sont nos secrets » et Viktor Lazlo, de son vrai nom Sonia Dronier, qui tire son nom d’artiste du film « Casablanca », n’échappe pas à cette assertion. Lors d’un entretien à la parution de son sixième roman « Ce qui est pour toi, la rivière ne l’emporte pas », la chanteuse et romancière d’origine martiniquaise confiait que l’écriture lui avait permis « d’exister et de rester en vie ». Elle ajoutait « après des périodes tristes, j’éprouve l’urgence d’écrire. Après une journée tumultueuse, j’ai le besoin d’écrire ».
Pas étonnant donc qu’elle ait eu besoin de commettre ce septième ouvrage « Mon cœur bruyant » qui vient juste après une rupture mal vécue. Tout en livrant quelques détails sur sa carrière riche de mille vies où elle a été tour à tour et parfois en même temps mannequin, animatrice, chanteuse, comédienne, animatrice de télévision, romancière, autrice. Une carrière ponctuée de succès, de tubes planétaires, de voyages et de fêtes grandioses, Viktor Lazlo nous propose cette « autobiographie romancée », selon sa propre définition.
Une ode à l’amour
Des confessions intimes où la romancière, sur le mode badin d’une histoire racontée à des amis, évoque sans fard et avec une sincérité parfois déroutante ses relations marquantes, celles avec son premier mari ; le père de son fils ; ou ses passions, celles « lumineuses » vécues avec le célèbre chanteur Bernard Lavilliers ou plus complexes avec l’acteur Bernard Giraudeau. Elle y confie aussi ses déchirures et ses désillusions, n’hésitant pas à apporter sa pierre à l’édifice du mouvement « Meetoo », en regrettant notamment que sa génération post-féministe se soit crue à tort héritière d’un modèle où l’égalité et la liberté sexuelle étaient des conquêtes inaliénables.
Pour autant, la fondatrice du festival littéraire « Festival en pays rêvé » qui se déroule depuis 2022 en Martinique, n’a cessé d’être en quête de l’amour, son fil conducteur et son totem. « La vibration fondamentale, oui, c’est celle qui me fait lever, qui me fait m’endormir. C’est perspective d’amour, d’être aimée, de ressentir ces papillons dans le ventre. Et comme j’appelle ça, les cheveux qui brûlent », s’enthousiasmait-elle récemment au micro de RCI.
Un livre confession en forme d’ode à l’amour qui précède la sortie d’un nouveau single intitulé « Mon cher Charles » dédié à un être aimé qui s’inscrit dans le même registre sentimental et émotionnel que « [son] cœur bruyant ».
E.B.
« Mon cœur bruyant »
De Viktor Lazlo
Editions Grasset
336 pages
