Une réunion s’est tenue mardi 23 décembre dans les bureaux de la préfecture, réunissant les professionnels de santé, la préfecture et l’Agence régionale de santé (ARS) Guyane. Les médecins et infirmiers ont exprimé leur besoin de moyens supplémentaires afin d’assurer pleinement leur mission de santé publique, dans un contexte marqué par des situations d’insécurité. Précisions avec notre partenaire Radio Péyi.
Cette rencontre s’inscrit dans le processus de sécurisation des activités des professionnels de santé. Plusieurs dispositifs sont déjà en place. Pour le nouveau directeur de l’ARS Guyane, Bertrand Parent, les mesures déployées sur le territoire sont globalement satisfaisantes. Le bouton de sécurité sera étendu à l’ensemble de la Guyane et un pôle de coordination sera mis en place pour accompagner les personnels victimes d’agressions. «Au premier trimestre 2026, les mesures seront étendues dont le téléphone-bouton. Cela est très concret et à court terme. Notre idée est d'aller assez vite. La seconde mesure est la création d'un poste de coordinateur, une personne ressource qui peut acoompagner un professionnel de santé victime d'agressions dans la démarche de porter plainte, ou mieux se former dans les problèmes d'insécurité, aménager le lieu de travail».
De son côté, Jawad Bensallah, membre de l’Ordre des médecins et de la commission de sécurité, a rappelé l’importance de maintenir une offre de soins optimale sur le territoire. Selon lui, le renforcement des mesures de sécurisation constitue un levier essentiel pour y parvenir. «C'est une question de continuité ! On ne régléra pas ce problème épineux et chronique en quelques jours ou mois. Mais ce travail va permettre sur le long terme de redorer l'image de notre activité médicale et paramédicale en Guyane ».
À l’issue de la réunion, Bertrand Parent a également souligné le lien entre sécurité et attractivité du territoire, saluant les dispositifs existants et affirmant sa volonté d’attirer de nouveaux professionnels de santé en Guyane.























