Après deux journées de compétition intense dans les eaux brésilienne de São Francisco do Sul, Dell Lamartiniere et Taina Orth ont été sacrés champions du monde de pêche sous-marine. Une performance inédite pour l’équipe polynésienne, et qui est complété par une première place au classement féminin par équipe et une deuxième place pour les tane. Retour sur cette compétition avec notre partenaire Radio 1.
Explosion de joie en rouge et blanc au Brésil, où se terminaient ce samedi les 34e Championnats du monde de pêche sous-marine. La Fédération tahitienne de sports subaquatiques, grande habituée des haut de classement, l’avait annoncé : cette année, les chasseurs du fenua étaient prêts à monter sur la plus haute marche sur les podiums. Et il aura fallu pour confirmer, jouer des coudes et du pupuhi pendant deux jours de compétition intense, dans les eaux de São Francisco do Sul, dans le Sud du pays.
Un spot inconnu pour les Tahitiens, qui ont tout de même fait en sorte de prendre leurs marques rapidement : Taina Orth a réussi à ramener à la surface, dès vendredi, à un thazard atlantique de plus de 1,2 kilo, prenant la tête du classement vahine, tandis que Dell Lamartinière se plaçait dans le top 5. Pas de relâchement, bien au contraire pendant la journée de samedi : Taina Orth a tenu son rang, devant des représentantes du Chili et du Monténégro, tandis que Dell Lamartinière a su bousculé le néozélandais Dwane Herbert et le redoutable Italien De Mola au classement, pour arraché de quelques points une première place. Les scores étaient si serrés, qu’il a fallu attendre les dernières annonces au pied du podium pour laisser éclater sa joie.
Les deux titres de champions du monde sont complétés par une première place par équipe pour les Tahitiennes, et une belle seconde place pour les tane. Des résultats « his-to-rique » comme l’a immédiatement salué le ministre des Sports Kainuu Temauri. Si Tahiti peut se targuer de plusieurs titres mondiaux en spearfishing, par équipe ou en individuel, comme celui de la légende Jean Tapu en 1967, jamais la pêche polynésienne n’avait autant tutoyé les sommets de la discipline.
En 2023, Onyx Lebihan avait remporté le bronze aux Mondiaux d’Espagne, et les équipes féminines et masculines s’étaient classées respectivement deuxième et troisième.
Par Radio 1
