Le chantier de rénovation du lycée Jules-Garnier a été officiellement réceptionné ce mardi 16 septembre 2025. À cette occasion, le membre du gouvernement chargé de la construction, Petelo Sao, et le haut-commissaire de la République, Jacques Billant, se sont rendus sur place, accompagnés du vice-recteur Didier Vin-Datiche, d’un représentant du cabinet d’Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement chargée de l’enseignement, ainsi que des équipes de la direction des Achats, du patrimoine et des moyens (DAPM) et de la Société d’équipement de la Nouvelle-Calédonie (SECAL).
Créé il y a 57 ans, le lycée polyvalent Jules-Garnier accueille chaque année plus de 1 600 élèves dans les filières générales, technologiques et professionnelles, de la seconde aux classes préparatoires (STS et CPGE). Situé sur un domaine de 19 hectares à proximité du campus universitaire de Nouville, il a vocation à devenir le pôle de formation scientifique et technologique de la Nouvelle-Calédonie.
« Des réflexions ont été lancées sur le développement de Nouville. L’objectif est de faire de cette zone un haut lieu de la formation initiale et professionnelle. Nous y avons d’importants chantiers à venir. Celui de Jules-Garnier est terminé et témoigne des actions que nous avons à cœur de mener à terme pour notre jeunesse », a déclaré Petelo Sao.
Un chantier structuré autour de trois axes
Le projet de rénovation, débuté en juin 2023, visait une « réorganisation partielle des enseignements existants et de la vie scolaire ». Trois objectifs principaux étaient fixés : recentrer les pôles de formation (général, technologique, professionnel et supérieur) ; regrouper les pôles disciplinaires (scientifique, lettres, mathématiques et sciences économiques, langues, STI2D, STD2A et STMG) ; améliorer la gestion éducative avec le déplacement de la vie scolaire, la création d’une Maison des lycéens, la séparation de l’internat et de l’externat et une meilleure organisation des flux internes.
Les bâtiments concernés (F, G, H, I, J, T, U et L) ont bénéficié de rénovations portant notamment sur les peintures, le ravalement partiel des façades, la mise en place de protections aux fenêtres, la réfection des installations électriques et des revêtements de sols.
Un financement partagé entre l’État et la Nouvelle-Calédonie
Le coût global des travaux s’élève à 705 millions de francs CFP, financés à parts égales par l’État et la Nouvelle-Calédonie dans le cadre du contrat de développement 2017-2022.
« L’État est présent sur ce chantier, aux côtés de la Nouvelle-Calédonie, car il s’agit d’un lycée d’importance qui propose des formations stratégiques et possède un rayonnement régional avec des élèves venant de Wallis-et-Futuna et du Vanuatu », a souligné Jacques Billant. « Il fait partie des dossiers que le ministre des Outre-mer a souhaité accompagner au-delà du temps de clôture des opérations, puisqu’il était inscrit au contrat de développement 2017-2023. L’accompagnement de notre jeunesse reste une priorité ».
La maîtrise d’ouvrage a été assurée par la Nouvelle-Calédonie, avec une délégation confiée à la SECAL.