Planète : La start-up Colossal veut ressusciter le dodo, cet oiseau disparu emblématique de l’île Maurice

Planète : La start-up Colossal veut ressusciter le dodo, cet oiseau disparu emblématique de l’île Maurice

La start-up Colossal veut ressusciter le dodo, a-t-on appris du site Numérama. Disparu depuis la fin du 17ème siècle, cet oiseau originaire de l’île Maurice est souvent considéré comme le porte-étendard des espèces éteintes en raison de l’activité humaine.

Jurassic Park. L’entreprise spécialisée en biotechnologie s’est donnée pour objectif de faire revivre ses espèces éteintes, telles que le mammouth, le tigre de Tasmanie et désormais, le dodo, grâce à un financement de 150 millions de dollars. Et la technique de cette start-up n’est pas sans rappeler une saga populaire ayant déjà exploré le sujet. 

D’après Numérama, il y aurait une première phase purement génétique, visant à reconstituer le génome de l’espèce. « Les prédictions seront alimentées par des analyses comparatives, la biologie computationnelle, l’apprentissage automatique et des méthodes empiriques », explique Colossal. Pour cela, l’entreprise va s’aider de « ciseaux génétiques », puis « cultiver des tissus, et tout cela en passant par le biais de plusieurs espèces cousines, comme le poulet », précise le site spécialisé.

Après ces premières étapes mêlant à la fois biologie, technologie et génétique, s’ouvrira une phase d’incubation d’œufs et, espère-t-on, d’éclosion du premier dodo du 21ème siècle. « Les étapes nombreuses décrites par Colossal rappellent que l’objectif d’une résurrection est encore lointain » précise toutefois Numérama. D’autant que l’objectif de la start-up n’est pas de ressusciter un dodo, mais plusieurs et à termes, réintroduire l’espèce dans son environnement naturel.

Le dronte de Maurice (Raphus cucullatus) ou dodo, était un oiseau endémique de l’île Maurice. Comme les pigeons, il appartenait à la famille des Columbidae. Il mesurait environ un mètre pour une masse moyenne de 10,2 kg. Découvert à la fin du 16ème siècle, il était décrit comme lent, ne fuyant pas l'être humain, gros et presque cubique. Le dodo s'est éteint moins d'un siècle après sa découverte, à la fin du 17ème siècle avec l'arrivée des Européens. 

Il est aujourd'hui souvent cité comme un archétype de l'espèce éteinte car sa disparition, survenue à l'époque moderne, est directement imputable à l'activité humaine.