Un an après le cyclone Chido, la Protection Civile Santé Mayotte déploie deux centres de santé et un médico-bus pour rapprocher les soins des habitants, en particulier dans les zones isolées. Un troisième ouvre d’ici janvier 2026. Une réponse concrète aux fragilités révélées par le cyclone et un engagement durable pour améliorer l’accès aux services médicaux essentiels dans le département. Un sujet de notre partenaire France Mayotte Matin.
Un an après le passage du cyclone Chido, Mayotte continue de panser ses plaies, mais aussi de se structurer pour mieux répondre aux besoins des habitants. La Protection Civile Santé Mayotte, engagée depuis les premiers instants de la catastrophe, franchit une nouvelle étape en ouvrant deux centres de santé et en lançant un médico-bus destiné à desservir les zones les plus éloignées.
À Hamjago, un centre est désormais accessible en semaine, installé à proxi-mité de la Maison France Services pour faciliter les démarches. À Tsoundzou 1, un second centre accueille les patients trois jours par semaine au cœur du quartier. Ces structures offrent un accès direct à des consultations médicales, un accompagnement administratif et une prise en charge de proximité pour les familles.
Ces deux établissements sont destinés aux assurés sociaux et applique des tarifs de consultations sur la base du secteur un de la Convention avec la CSSM. Sur place, sont disponibles 1 médecin généraliste, une infirmière de pratiques avancées. La protection civile espère rapidement muscler l’offre de soins avec une sage-femme. Un troisième centre devrait ouvrir dans les prochaines semaines à Acoua.
Le dispositif est complété par un médico-bus, stationné à M’tsangamouji chaque mercredi et vendredi. Sa présence permet d'assurer une offre médicale mobile, cruciale pour les habitants dépendants des transports ou éloignés des infrastructures de santé. Là encore le médico-bus est disponible pour les assurés sociaux.
Cette action s'inscrit dans un déploiement progressif : d’autres centres ouvriront prochainement et un service de télémédecine doit renforcer encore l’accès aux soins. Pour un territoire où la densité médicale reste insuffisante, et où Chido a fragilisé de nombreuses structures, ces nouveaux outils constituent un souffle d’espoir et une réponse opérationnelle aux attentes des Mahoraises et des Mahorais.
Nadjim El Farouk pour France Mayotte Matin























