Guyane : La CACL investit plus de 263 millions d’euros dans la transition et l’autonomie énergétique du territoire

©  CACL

Guyane : La CACL investit plus de 263 millions d’euros dans la transition et l’autonomie énergétique du territoire

La Communauté d'agglomération du Centre Littoral (CACL), représentée par son président Serge Smock, a signé ce lundi 29 avril 2024 un contrat de délégation de service public pour la conception, la construction et l'exploitation d'une Installation de stockage des déchets non dangereux (ISDND) et d'une Unité de valorisation énergétique (UVE) pour une durée de 20 ans. Ce projet, voté en 2021 par les Conseillers communautaires, veut répondre aux besoins cruciaux des habitants de la CACL, de la Communauté de communes de l’Est guyanais (CCEG) et de la Communauté de communes des Savanes (CCDS) en matière de gestion durable des déchets.



Permettre le bon traitement des déchets de la CACL, la CCEG et de la CCDS, avec en bout de chaîne, la production d’électricité pour 10.000 foyers. Tel est le projet poursuivi par cette signature de délégation de service public.
Le délégataire choisi pour ce projet est un groupement de trois sociétés, composé de Séché environnement, Gov’environnement et IDEX, cette dernière en étant le mandataire. Les trois sociétés étaient représentées par Thomas Le Beux, directeur général d'IDEX, Joël Séché, président de Séché Environnement et Alin Govindin, président de Gov'environnement.

Le projet comprend la conception, la construction et l’exploitation de trois équipements structurants : une ISDND située à Macouria d’une capacité de traitement de 40.000 tonnes par an, un quai de transfert au Maringouin permettant de stocker et compacter environ 75.000 tonnes de déchets par an avant leur acheminement vers l’ISDND, et une UVE transformant par incinération 80.000 tonnes de déchets produisant 45 GWh d’électricité par an, injectés dans le réseau public pour alimenter 10.000 foyers en électricité.

Le coût des investissements pour ce projet s'élève à 263 millions d'euros. Ce projet d'intérêt général présente un haut degré d'exigence environnementale et sera développé avec les acteurs et habitants du site. La qualité des rejets atmosphériques de l’UVE est l’une des exigences fortes de ce projet et des investissements supplémentaires permettront d’aller au-delà des normes réglementaires de respect de l’environnement. Les enjeux sur la biodiversité évalués par de nombreux diagnostics ont permis de définir des moyens de préservation ou de réduction des éventuels impacts.
Au-delà des bénéfices environnementaux, ce sont aussi des impacts économiques importants qui sont envisagées, avec une priorité donnée aux acteurs économiques locaux dès le lancement des travaux des équipements.  

Damien CHAILLOT