EXCLU. Le Réunionnais Dominique Vienne, premier ultramarin élu à la tête des CESER de France

EXCLU. Le Réunionnais Dominique Vienne, premier ultramarin élu à la tête des CESER de France

Le Réunionnais Dominique Vienne a été élu ce jeudi président des CESER de France. Il s’agit d’une première pour un Ultramarin.

Chef d'entreprise réunionnais exerçant dans le secteur de l'énergie et du BTP, Dominique Vienne est président du CESER de La Réunion depuis 2018. Il a aussi présidé la CPME réunionnaise de 2010 à 2019. À ce titre, il siège au sein de la CPME nationale et au Comité exécutif de cette dernière, chargé de la « France océanique », en d'autres termes, des Outre-mer. 

« Je suis très honoré de la confiance que m'ont accordée les présidents des 23 CESER Régionaux, en m'élisant président des CESER de France » a confié Dominique Vienne, joint par notre rédaction. « J'ai pleinement conscience d'être le premier ultramarin élu à ce poste et cela démontre que la France est riche de tous ces territoires hexagonaux et ultramarins ». L'Assemblée des CESER de France « est un lieu d'échanges où se mettent en place des chantiers nationaux sur les thématiques communes à l'ensemble des régions » explique l’organisme qui « porte aussi la voix des CESER au niveau national et européen ».

Pour rappel, les CESER sont les assemblées consultatives des conseils régionaux. Ils sont obligatoirement saisis pour avis sur les projets de budgets et grands schémas directeurs régionaux (aménagement du territoire, développement économique, formation, climat…). Le président du Conseil régional peut également les saisir sur toute question d’intérêt régional. Les CESER s’auto-saisissent, enfin, sur de nombreux sujets qu’ils estiment stratégiques pour les territoires. Leur mission est de produire des avis reposant sur des diagnostics et propositions partagés par le plus grand nombre pour éclairer l’élaboration des politiques publiques régionales.

Dominique Vienne entend veiller « à ce que toutes et tous, dans nos diversités personnelles, nos diversités électives ainsi que celles de nos régions, soient pleinement associés et intégrés dans nos débats et nos décisions, pour poursuivre l’œuvre déjà entamée par mes prédécesseurs ».