Ce vendredi, Édouard Fritch, président de la Polynésie française, accompagné de membres du gouvernement, a visité à Papeete, le chantier du terminal de croisière international. Un chantier qui a démarré en début d’année et qui devrait se terminer courant avril 2023. Un terminal qui se veut la vitrine de la Polynésie, dont le coût avoisine les deux milliards Fcfp. Nos partenaires de Radio 1 Tahiti étaient sur place.
Avec ce terminal d’une surface totale de 2 500 m2 dédié au public, les croisiéristes auront un avant-goût de leur périple en Polynésie. Architecture aérée, à l’image de la coulée verte du front de mer, des zones réservées à l’artisanat et aux expositions qui seront ouvertes au public toute l’année, un restaurant et une esplanade haute où musiciens et danseurs accueilleront les croisiéristes. Un ensemble qui mettra en valeur la culture polynésienne.
Pour autant le côté fonctionnel n’a pas été mis de côté : parking de 205 places, zone d’enregistrement pour les croisiéristes, bagagerie, arrivées-départs et dépose minute pour les bus des prestataires. La forme épouse le fond comme le confie Charles Lacombe, architecte : « pour un bâtiment comme celui-ci, c’est la fonction qui doit primer », évoquant notamment la « gestion des flux ». « Le but est que le bâtiment vive en dehors de la croisière » a-t-il ajouté, expliquant la création du centre artisanal et de la salle d’expositions.
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À noter qu’une passerelle permettra aux croisiéristes de se rendre directement du terminal au centre-ville de Papeete, ce qui ravira les automobilistes qui n’auront plus à subir les bouchons provoqués par les flots de touristes débarquant en ville. Une réalisation d’un coût d’environ deux milliards Fcfp pour cette vitrine de la Polynésie, « qui répondra aux besoins des professionnels » affirme Édouard Fritch.
Porte d’entrée de la Polynésie, ce terminal se veut accueillant, chaleureux et surtout verdoyant. « C’est essentiel, c’est comme l’accueil à l’aéroport, cela nous préoccupe beaucoup. Aujourd’hui, on n’a pas l’impression d’arriver dans un pays où c’est de la verdure où c’est beaucoup de bio » estime le président de la Polynésie. « L’intégration des espaces verts est très importante » a abondé l’architecte. « On développe plus de 2 300 m2 d’espaces verts sur ce bâtiment », un plus pour le « confort thermique ».
Outre le terminal de croisière, Édouard Fritch a poursuivi ses visites des chantiers en cours, dont un parking de 500 places sur le site de l’ancien hôpital psychiatrique de Vaiami à Papeete, et celui du futur bâtiment administratif qui regroupera divers services du Pays pour l’instant disséminés dans la capitale polynésienne. Un bâtiment qui permettra aux usagers d’avoir accès, au même endroit, à la plupart des services du pays.
Pascal Bastianaggi pour Radio 1 Tahiti