Nouvelle-Calédonie : Augmentation des capacités d’accueil en oncologie dans la clinique Kuindo-Magnin

Nouvelle-Calédonie : Augmentation des capacités d’accueil en oncologie dans la clinique Kuindo-Magnin

Face à la hausse des cas de cancer constatée sur le territoire, la clinique Kuindo-Magnin a annoncé en conférence de presse, ce mardi, des changements, et notamment l’augmentation de des capacités de son service d’oncologie. Objectif : répondre à la croissance des cas et viser une ouverture vers le Nord du territoire. Focus avec le reportage de nos partenaires de CALEDONIA.

Des cas de cancer en hausse, notamment de cancer du poumon, le plus rependu en Nouvelle-Calédonie. Face à ce constat, le service oncologie de la clinique Kuindo-Magnin a présenté sa nouvelle organisation d’équipe et ses offres de soin dédiées au traitement du cancer, en conférence de presse ce mardi 23 avril.

Une augmentation de sa capacité d’accueil, de son équipe dédiée, explique le Dr Drovetti, chef du service oncologie de la clinique Kuindo-Magnin, au micro de CALEDONIA : « Vu l’augmentation du nombre de cancers, la clinique a décidé d'augmenter le nombre de lits, donc on est passé de 15 lits à 25 lits, et on a 2 généralistes et un oncologue, qui gèrent cette salle de 25 malades. Les autres 4 oncologues s’occupent des consultations. En gros, on a une cinquantaine, soixantaine de consultation par jour ».

Cette réorganisation de son service d’oncologie est également une première étape vers une ouverture sur le Nord du territoire, afin de permettre aux habitants d’accéder plus facilement à un suivi, poursuit le chef de service oncologie : « Le fait d’être 5 oncologues, ça nous permettra aussi d’ouvrir des consultations dans le Nord de la Calédonie. Par exemple, ce matin, j’ai vu 3 patients qui venaient de Koumac, donc 4 heures de route pour voir les résultats, pour des consultations qui durent ¾ d’heures, une heure. Donc, c’est quelque chose à laquelle on réfléchit, pour des consultations avancées qu’on devrait ouvrir à l’hôpital de Koné, et peut être, un jour, aussi faire des chimiothérapies là-haut ». 

Damien Chaillot