Aérien : La compagnie Air Belgium ne desservira plus l’île Maurice

Aérien : La compagnie Air Belgium ne desservira plus l’île Maurice

Après avoir arrêté ses vols vers les Antilles, la compagnie Air Belgium a finalement annoncé cesser toutes activités commerciales. En conséquence : elle ne desservira plus l’île Maurice et l’Afrique du Sud.

En mars 2023, la compagnie belge annonçait cesser définitivement ses vols vers la Guadeloupe et la Martinique, inaugurés fin 2019, se recentrant sur l’Afrique australe et l’océan Indien, dont l’Afrique du Sud, la Namibie, Rodrigues, l’île Maurice et La Réunion à travers, pour cette dernière, un accord interligne avec Air Mauritius.

« A son plus grand regret, Air Belgium ne sera plus en mesure d’opérer ses vols passagers à partir du 3 octobre 2023. Tous les vols opérés avant cette date seront opérés comme prévu » a annoncé la compagnie sur son site. « Le vol du 02 octobre au départ de Cape Town et Johannesburg, et prévu d’atterrir à Bruxelles le 03 octobre, est bien opéré selon l’horaire prévu. Cependant, le départ du vol Bruxelles-Maurice le 03 octobre est quant à lui annulé ».

D’après la presse belge, la compagnie en difficulté veut désormais se développer sur le fret et l’affrètement d’avions pour d’autres compagnies aériennes. Selon RTL, « le conseil d'administration de la compagnie a également introduit auprès du tribunal de l'entreprise une procédure de réorganisation judiciaire par accord amiable, afin de faire face à sa dette, de renouer avec la rentabilité et de lui permettre de se réorganiser ». En cas de feu vert, la compagnie pourra notamment négocier des accords avec ses créanciers pour réduire sa dette.

Née en 2016, la compagnie aérienne emploie 500 salariés inquiets quant à leur avenir. « Les leasings, j'espère qu'il y aura des contrats », indique Nicolas De Commer, permanent syndical SETCa Brabant Wallon. « S'il n'y en a pas, on fait quoi du personnel ? On le met au chômage économique ? On le licencie ? Est-ce qu'on va vers un plan Renault ? Je n'en sais rien. A priori, je suis sceptique. Je ne sais pas du tout vers quoi on va. La crainte reste la faillite ». « On a déjà eu affaire à ces remaniements temporaires et passagers », abonde Mikaël Bonneau, secrétaire permanent CGSLB. « Là, on est dans une situation un peu plus lourde, plus inquiétante. On sera vigilant bien évidemment ».