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Au cours d’une conférence de presse donnée ce mardi 29 décembre conjointement avec Vale NC, plusieurs sous-traitants ont souhaité attirer l’attention sur leur situation. Pour eux, l’arrêt de l’usine du Sud met en péril de très nombreux emplois si aucun accord n’est trouvé.

Après un mois et demi de mise à l’arrêt de l’usine du Sud, 2000 employés sous-traitants du groupe minier sont en arrêt de travail. Stoppé depuis le 12 novembre, dans un dossier devenu éminemment politique, ils craignent une vague de licenciement si aucun accord ne permet de débloquer la situation et relancer l’activité. Une situation d’autant plus incertaine pour l’avenir que les contrats des employés sous-traitants, actuellement suspendu pour « cas de force majeure », sont censés être renouvelés pour l’année 2021.

L’usine du Sud étant à l’arrêt complet jusqu’à nouvel ordre, les négociations difficiles pour la reprise et les oppositions autour de l’avenir de l’outil minier, difficile d’imaginer un renouvellement des contrats concernés. Dans ce contexte particulièrement délétère, ils organisaient donc une conférence de presse afin d’attirer l’attention sur leur situation, et rappeler l’importance de trouver une solution rapidement.

D’après le groupe Vale NC, si l’utilisation de congés payés et de jours de récupération ont permis d’amortir la cessation complète d’activité, il n’y a aujourd’hui plus de levier sur lesquels jouer pour temporiser, précisant que « plusieurs dizaines de licenciements » avaient déjà eu lieu parmi les sous-traitants.

Damien Chaillot