Nouvelle-Calédonie : L'UGPE souhaite rencontrer le gouvernement rapidement pour la gratuité des livres et sur les langues kanak

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Nouvelle-Calédonie : L'UGPE souhaite rencontrer le gouvernement rapidement pour la gratuité des livres et sur les langues kanak

L'Union des Groupements des Parents d'Élèves (UGPE) a déclaré vouloir rencontrer le gouvernement afin d'évoquer la question de l'éducation, considérée comme primordiale à l'approche des échéances politiques d'importance pour le territoire. Focus grâce au reportage de nos confrères de Caledonia.nc.

Un point presse était organisé par l'UGPE ce jeudi 29 juillet, avec la volonté d'interpeller le nouveau gouvernement de Nouvelle-Calédonie. La problématique de l'éducation et des programmes doit devenir une question prioritaire selon le groupement, dans un contexte de changements importants à venir pour le territoire avec la fin des accords de Nouméa et l'échéance référendaire du 12 décembre 2021.

Plusieurs questions étaient au cœur des inquiétudes transmises par l'UGPE, qui demande à rencontrer le 17eme  gouvernement le plus rapidement possible, évoquant la nécessité d'un travail sur le système éducatif Calédonien. Deux points essentiels selon le groupement, celui du coût important des locations de livres qui pèsent sur les ménages, mais aussi la nécessité d'instaurer l'apprentissage de la langue Kanak.

Jean-France Toutikian, secrétaire de l'UGPE, était au micro de nos confrères de Caledonia.nc : "Le premier point, c'est la totale gratuité des livres au Lycée. Il faut qu'une décision soit prise là, maintenant, pour qu'à la rentrée 2022 on arrête de demander des locations de livres dans les lycées à nos élèves (…) des budgets de 20 000 à 30 000 francs selon la filière dans laquelle vous êtes scolarisé”.

Concernant les programmes scolaires, l'UGPE souhaite impulser une dynamique en appelant à l'apprentissage des langues Kanak dans les établissements scolaires : "Second point, la question des langues Kanak qui doit être abordée assez vite pour qu'il y ait une sorte d'impulsion qui soit lancée, pour que les langues Kanak soient vraiment reconnues partout et qu'il y en ait au moins une qui soit enseignée dans chaque aire coutumière pour le Bac”.

Damien Chaillot