Parc National de Guadeloupe : Ferdy Louisy réélu pour un 4ème et dernier mandat

© Parc naturel de Guadeloupe

Parc National de Guadeloupe : Ferdy Louisy réélu pour un 4ème et dernier mandat

Ferdy Louisy seul candidat à sa succession, a été réélu, ce mercredi 27 octobre , à St Claude, pour un 4ème et dernier mandat successif Président du Parc National de la Guadeloupe. Détails avec notre partenaire RCI Guadeloupe. 

Il totalise 46 des 50 voix. Son 1er vice Président est un candidat surprise, le Président du Comité des Pêches de Guadeloupe qui s'est déclaré cet après-midi. Charly Vincent a été élu avec 36 suffrages contre 9 à Monsieur Arrindel, 3e adjoint au maire de Baillif.

Le 2e vice Président est une femme. Nicole Erdan, 4e adjointe au maire de la commune de Gourbeyre, totalise 25 voix contre 19 à madame Lacascade, élue des Abymes. Ferdy Louisy se félicite de cette parité et l'apport de ces 2 professionnels de la pêche et de l'environnement au bureau du Parc. Ces derniers succèdent à Blaise Mornal et Michèle Montantin  qui ne se représentaient pas.  « C'est une surprise car on ne connaissait pas la candidature de Charly Vincent. C'est la preuve que le Parc est ouvert à tous les secteurs et que nous ne vivons pas en vase clos, entre pensants de l'action publique. Cela donne une vraie dimension à une profession et une activité qui fait partie de la biodiversité comme les chasseurs.  Madame Erdan, aussi élue à la ville  de Gourbeure est une femme d'éxpérience qui va nous apporter beaucoup à travers son travail. C'est une professionnelle de l'environnement, elle a été ambassadrice pour la COP21. Nous avons une belle équipe pour assurer la transmission car ce sera mon dernier mandat», a confié Ferdy Louisy.

Charly Vincent  a créé la surprise en devenant le 1er vice Président du Parc National de la Guadeloupe. Une fonction qui lui tient à coeur pour une mission dans laquelle il a décidé de s'investir pleinement : « Nous partageons le milieu. Le mix entre écologie et économie se fait aussi par nous. Il est important d'apporter notre  expertise et nos besoins et d'amener ce partenariat qui doit allier l'ensemble. La biodiversité ne peut se faire sans les acteurs principaux qui sont au quotidien dans la biodiversité. Bien souvent, on a dissocié ceux qui travaillent et ceux qui protègent. Il faut allier tous les acteurs ensemble. Si nous détruisons notre environnement, nous allons nous-même nous amputer de quelque chose. Il faut donc trouver une meilleure coordination entre ceux qui travaillent et ceux qui protègent»

Par Pierre Emmanuel pour RCI Guadeloupe