Guyane : Le premier projet de dirigeables transporteurs de charges lourdes par Flying Whales pour 2027

© Collectivité territoriale de Guyane

Guyane : Le premier projet de dirigeables transporteurs de charges lourdes par Flying Whales pour 2027

À l’occasion du Congrès International d’Astronautique ce 22 septembre 2022, un premier accord relatif à une étude pour l’utilisation d’un dirigeable rigide du groupe Flying Whales a été signé par Michèle Renaud, directrice marketing, ventes et communication du groupe, et Marie-Anne Clair, directrice du Centre Spatial Guyanais (CSG). Le projet est étudié très sérieusement par les acteurs concernés ainsi que par la Collectivité Territoriale de Guyane.
 

Transporteur de charges lourdes, récupération de déchet, acheminement de cargaison, les potentiels d’utilisation des dirigeables rigides LCA60T, de l’entreprise Flying Whales, pourraient bien trouver plusieurs utilisations sur le territoire guyanais, qui prévoit une potentielle mise en œuvre de ces géants du ciel d’ici 5 ans.
Après un premier accord signé par Flying Whales avec la CTG, ainsi que le CNES, une nouvelle rencontre à eut lieu le 29 septembre 2022, en présence de Michèle Renaud, Argann Simonin, gestionnaire du marché chez Flying Whales, et Gabriel Serville.

Dans un communiqué dédié, la CTG affirme : « A cette occasion, Michèle Renaud a dressé un bilan des actions menées depuis la signature de la convention de partenariat et effectué une présentation des échéances à venir pour la Guyane ».
L’occasion d’échanger sur les potentiels débouchés de l’utilisation de ces dirigeables, la société opératrice ayant notamment mené une étude à ce sujet.

Ainsi, le transport d’engins et de matériaux de construction sur les différents sites, le transport de carburant, l’acheminement de produits commerciaux en grande quantité, ou encore la récupération des déchets et l’acheminement en retour vers les centres de tri, sont autant de missions qui pourraient être menées à bien, en plus de celle de transport des matériaux vers le Centre Spatial Guyanais.

À ce projet Guyanais, les perspectives de développement sur les Antilles ne sont pas à exclure selon Michèle Renaud : « Tout cela représente un potentiel d’activité qui est très important, ce qui veut dire que nous avons de quoi largement occuper un premier dirigeable en 2027, un 2ème en 2029 et à terme, un 3ème également ».

L’investissement initial nécessaire, permettant la construction de sa base, l'acquisition des machines et outillages dédiés, et la construction du premier dirigeable, représenterait un coût estimé à 65 millions d'euros. La recherche du site dédié au projet est en cours, le premier dirigeable pourrait trouver son point de chute à Roura, tandis que le second pourrait être affecté à l’Ouest Guyanais.

Damien CHAILLOT